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Astronomie et astrologie: comment d'un questionnement humain commun ont pu naître deux pratiques diamétralement opposées ?
 

Système solaire et mouvement rétrograde

Historique

 

A partir de 400 av. J-C, certains Grecs, en avance sur leur temps, avaient déjà affirmé une théorie héliocentrique. Néanmoins, Aristote et Platon ne pouvaient admettre que la terre ne soit pas le centre de l’univers et en 120 ap. J-C est publié l’Almageste, un écrit de Ptolémée établissant la vision géocentrique de l’univers. Cette erreur a duré plus de 1400 ans et tous les opposants à ce dogme étaient décapités ou brulés vifs.

Copernic se rendit compte en 1543 que le mouvement des planètes se faisait autour du Soleil. Mais il n’était pas le seul, en effet Galilée a plus tard (1633) été jugé par l’église pour avoir affirmé que la Terre n’était pas au centre de l’univers. Il est arrivé à cette conclusion grâce à des observations avec ses lunettes.


De manière générale

Notre système solaire est composé d'une
étoile, le Soleil, et des objets célestes définis gravitant autour de lui : les 7 planètes confirmées et leurs 175 satellites naturels connus, les six planètes naines et les milliards de petits corps. Le système solaire fait partie de la galaxie appelée la Voie lactée et est situé à environ 26 100 al (1 année lumière (a.l) = 10 puissance 13 km) du centre galactique (centre de rotation du disque de la voie lactée). La voie lactée contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles.

 

De la plus proche à la plus éloignée du Soleil, les planètes du système sont Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Toutes ces planètes hormis les deux plus proches du Soleil possèdent des satellites en orbite.

 

Les planètes sont toutes continues dans un même plan, appelé le plan écliptique (voir explication ci-dessous).

La terre se trouve à 150 millions de km du Soleil (il s’agit d’une moyenne expliquée dans la page consacrées aux ellipses).

 

Pluton ne fait plus parti du système solaire depuis 2006.


Les référentiels

 

Avant de décrire le mouvement d’un système, il faut indiquer l’objet de référence par rapport auquel on décrit le mouvement.

Cet objet de référence est appelé référentiel.

Le référentiel est diffèrent en astrologie et en astronomie ce qui change les résultats finaux.

Dans notre cas, seulement deux référentiels sont utilisés : le référentiel géocentrique lié au centre de la terre, utilise en astrologie (pour l’étude des “satellites” de la Terre), et le référentiel héliocentrique lié au centre du Soleil utilise en astronomie (pour l’étude du mouvement des planètes du système solaire).

 

On associe à un référentiel :

  • un repère d’espace qui permet de connaitre les coordonnées du système
  • un repère de temps (horloge) qui permet de connaitre les dates auxquelles les différentes positions sont occupées par le système.
  • Les axes des repères d’espace associés aux référentiels géocentrique et héliocentrique pointent vers trois étoiles lointaines considérées fixes

     

    Le mouvement diurne

    Les astres dans le ciel effectuent un mouvement de rotation autour d’un pôle céleste, ce phénomène est appelé le mouvement diurne. C'est un mouvement qui résulte de la rotation de la Terre défini comme le mouvement de rotation propre de la Terre autour de son axe. La terre tourne sur un axe qui définit l'orientation Nord-Sud. Mais comme nous participons sur Terre à ce mouvement, il nous semble que le ciel tourne dans le sens inverse.

    Ce mouvement amène à définir le repère céleste équatorial. Ce sont des astronomes qui ont imaginé que les étoiles étaient fixées sur une sphère, la sphère céleste (explications dans la page consacrée aux constellations).

    Le repère équatorial est défini par le plan de base (O;x;y) correspondant au plan de l’équateur céleste (plan parallèle à l’équateur terrestre passant par le centre du repère). La direction de l’axe Oz normale à ce plan (appelée pôle céleste nord) est choisie de sorte que le mouvement de la Terre autour de cet axe se fasse dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Dans ce repère les coordonnées portent le nom de coordonnées équatoriales.

    La sphère céleste


    La sphère céleste présente deux plans, le plan de l’écliptique qui est défini par la rotation de la Terre autour de celle du Soleil. Celui-ci est incliné d'un angle de 23,5° par rapport à l'équateur terrestre, le deuxième plan; cet angle correspond à l'obliquité de l'axe de rotation de la Terre.
    L’intersection de ces deux plans (écliptique et équateur terrestre) définie un segment, appelée ligne des nœuds.

    Les extrémités de ce segment se nomment le point gamma ou alors point vernal.

    Le point gamma est le point d’origine et de référence pour les coordonnées utilisées (on peut le comparer au méridien de Greenwich). En effet, la latitude, appelée déclinaison, est exprimée en degrés ; de 0 à +90 et la longitude, appelée ascension droite, est exprimée en heure, minute, seconde.

    Les Grecs définissent que 360 degrés sont séparés en 24h, soit 15 degrés équivalant à 1h. L’ascension droite varie donc de 0h à 24h.

    Le point gamma est défini par la position du Soleil lorsqu’il est à l’intersection des deux plans. Ce phénomène se nomme l’équinoxe, il en existe deux : l’équinoxe de printemps et l’équinoxe d’automne.

    C'est l'equinoxe de printemps qui servira de repère.

    Mouvement rétrograde
     

    Copernic avait observé que les planètes les plus éloignées se déplaçaient plus lentement. C’est pourquoi certaines semblaient reculer pendant une période. Ce phénomène est appelé la rétrogradation; c'est le recul (déplacement dans le sens inverse de son mouvement naturel) que semble décrire un corps céleste lors de son observation par rapport aux étoiles. Le mouvement apparent semble s’inverser. Ce phénomène est dû à une différence de vitesse des deux planètes (exemple : Mars et la Terre) par rapport à un référentiel fixe, comme les étoiles. La ligne passant par la Terre et Mars projette le mouvement de la planète Mars par rapport aux étoiles, immobiles.

    D’un point de vu géocentrique les planètes extérieures semblent reculer à cause des différences relatives de vitesse angulaire de chaque mouvement. Mars a une trajectoire qui ressemble à une cardioïde (courbe en forme de cœur), elle se déplace dans une direction, revient sur ses pas, puis retourne dans la direction initiale.
     
     
     



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